Les différents organes du Parti démocrate dans les États du Nord se consacrent principalement, dans cette crise de nos affaires nationales, à appeler le Parti républicain à adopter un compromis qui satisfasse le Sud., Nous avons déjà exprimé plus d’une fois notre opinion, que le premier devoir des hommes de tous les partis, démocrates et républicains, is est de mettre de côté toutes leurs divergences politiques et de se rallier au soutien de la Constitution et de l’Union, insist d’insister pour que l’Union soit préservée, non pas par faveur mais par devoir: when et que lorsque ce résultat aura été obtenu, ce sera pour examiner quelles nouvelles garanties ou concessions sont dues au Sud et essentielles à la paix publique. Nous sommes toujours de cet avis., Nous ne céderions rien aux exactions pressées par des menaces de dissolution, ni aux États qui ont déjà fait sécession, ni à d’autres qui se proposent de suivre leur exemple, à moins d’en être freinés par le respect de leurs exigences. Si l’un des États du Sud souhaite la préservation de l’Union en raison de sa valeur pour eux et pour le monde, qu’ils le déclarent. Qu’ils proclament leur loyauté et alors le Nord sera prêt et désireux d’arranger toutes les différences d’intérêt ou de sentiment sur une base parfaitement juste, et donc parfaitement satisfaisante.,
Les démocrates, cependant, ne prennent pas cette vision du sujet. Leurs Conventions, leurs dirigeants, leurs journaux publics, tout en proclamant leur attachement à l’Union, se soustraient à toute responsabilité pour sa préservation, ignore ignorent totalement le simple devoir universel de loyauté envers elle, et exigent que les républicains la préservent d’une manière spécifique, namely à savoir en compromettant les questions en cause., Cette exigence, à première vue, et sans égard aux mesures particulières qu’elle envisage, est ouverte à l’objection qu’elle vise à affaiblir, démoraliser, et donc détruire, la partie sur laquelle elle est faite. Si les républicains devaient accepter le Parti démocrate comme leurs conseillers et adopter les conseils qu’ils leur donnent, la Démocratie ne leur donnerait pas une particule de soutien ou d’encouragement, sauf dans cet acte de sacrifice. Si M., LINCOLN devait accepter l’amendement Crittenden et en faire la base de son administration, comme il est exhorté à le faire par tous les démocrates éminents du pays, les démocrates ne relâcheraient pas le moindre degré la guerre qu’ils ont l’intention de mener. En effet, cette guerre serait d’autant plus féroce, the l’assaut d’autant plus désespéré, à cause de la brèche qui aura déjà été faite. Si la Démocratie proposait de s’unir pour soutenir l’administration à venir, à condition que cela soit sa base, le conseil, en tant que schéma politique, aurait plus de plausibilité de le recommander., En l’état, il a trop l’apparence d’un dispositif pour détruire l’Administration avant son accession au pouvoir.
Il serait peut-être bon, cependant, d’examiner les schémas d’ajustement qui ont été suggérés. Ce que la Démocratie favorise, c’est le COMPROMIS CRITTENDEN, tel qu’il a été modifié au cours des discussions qui ont eu lieu au Sénat., Ce compromis se compose de deux parties, la première proposant sept amendements à la Constitution, qui doivent eux-mêmes être mis hors de portée de futurs amendements, et la seconde incorporant quatre résolutions concernant la loi sur les esclaves fugitifs. Sa caractéristique la plus essentielle est contenue dans l’amendement suivant à la Constitution:
ARTICLE 1., Dans tout le territoire des États-Unis actuellement détenu ou devant être acquis, situé au nord de la latitude 36° 30′, l’esclavage ou la servitude involontaire, sauf à titre de punition pour crime, est interdit tant que ces Territoires resteront sous Gouvernement territorial., le Gouvernement territorial doit être protégé en tant que propriété par tous les départements du Gouvernement territorial pendant son maintien; et lorsqu’un Territoire au nord ou au sud de ladite ligne, dans les limites que le Congrès peut prescrire, doit contenir la population requise pour un membre du Congrès, selon le ratio fédéral de représentation du peuple des États-Unis d’alors, il doit, si sa forme de gouvernement est républicaine, être admis dans l’Union sur un pied d’égalité avec les États d’origine, avec ou sans Esclavage, comme la Constitution de ce nouvel État peut le prévoir.,
Ceci est parfois présenté comme étant simplement la reconstitution du Compromis du Missouri, and et la surprise est exprimée que ceux qui ont résisté à l’abrogation de ce Compromis en 1854, devraient résister à sa restauration maintenant. Ces deux compromis diffèrent toutefois à plusieurs égards essentiels.