Malgré des progrès notables dans les soins médicaux, les infections dues à Pseudomonas aeruginosa restent problématiques et constituent une préoccupation majeure de santé publique. Cela est dû, en partie, au fait que P aeruginosa est un agent pathogène très robuste et omniprésent. Il a également la capacité de survivre sur les surfaces, y compris les cathéters et les éviers., Son ubiquité témoigne de la capacité de la bactérie à survivre dans des environnements hostiles et se reflète dans la gamme d’infections qu’elle provoque chez l’homme, en particulier en milieu hospitalier où elle est l’une des 3 principales causes d’infections humaines opportunistes.1

P aeruginosa est intrinsèquement résistant à de nombreux antibiotiques disponibles dans le commerce. Il a également une capacité remarquable à développer une résistance aux antibiotiques couramment utilisés comme les carbapénèmes, les aminoglycosides et les fluoroquinolones grâce à plusieurs mécanismes de résistance qui se présentent souvent simultanément.,2-5 Le terme « multirésistant aux médicaments” (MDR) est souvent utilisé pour caractériser les différents modèles de résistance aux médicaments multiples présentés par P aeruginosa, qui est devenu une préoccupation clinique sérieuse et un sujet de recherche répandu.