Ils sont vraiment passionnants quelques paragraphes de la préface de la première édition dans laquelle nous pouvons découvrir la conscience d’un homme qui, en utilisant la méthode de l’histoire, a découvert ce qu’il croit être la vérité, mais dont la publication doit certainement provoquer la nouveauté; lui, craignant une mort inattendue, croit qu’il est de son devoir de publier la vérité historique qu’il a trouvé, mais il est conscient de la nécessité de continuer à élargir et à montrer cette information.,
Je transcrit ces paragraphes comme un exemple des difficultés qu’il n’y a pas longtemps et même aujourd’hui, les historiens trouvent, mais ils ils ne devraient servir la vérité historique que les textes qui leur ont été transmis:
La vie est courte, et quand l’homme se sent le vôtre comme éminemment fragile, l’homme a, , Une discussion approfondie et approfondie de tous les témoignages concernant les mystères païens et les origines chrétiennes pourrait absorber de nombreux stocks, et l’homme n’est pas obligé du tout, sans doute, de se taire à ce sujet, en attendant qu’une génération d’érudits ait soigneusement examiné tous les détails.
Il est également possible de se demander s’il est absolument essentiel d’avoir épuisé la question de savoir à quoi s’attendre sur des points essentiels. De plus, en ce qui concerne les origines chrétiennes, la connaissance des textes n’est pas tout et l’indépendance totale du jugement est importante., Les textes sont connus et étudiés depuis longtemps, mais la critique ne diffère guère de la foi, dont les documents les plus anciens sont ces textes. S’adresser à eux sans intérêt théologique ou polémique est sans doute la condition pour bien les comprendre du point de vue de l’histoire. Eh bien, cette condition peut encore l’être, à l’heure actuelle, une grande nouveauté.
La vie est courte, et, lorsqu’on envoie la sienne éminemment fragile, on a peut-être le droit de dire sans trop de retard ce que Von a cru saisir de vérité., Une discussion approfondie et minutieuse de tous les témoignages concernant les mystères païens et les origines chrétiennes pourrait absorber plusieurs existences, et Von n’est point sans doute obligé de se taire sur le sujet en attendant qu’une génération d’érudits en ait minutieusement scruté tous les détails . Il est permis aussi de se demander s’il
est absolument indispensable d’avoir épuisé la question pour savoir à quoi s’en tenir sur les points essentiels., D’ailleurs, en ce qui regarde les origines chrétiennes, la connaissance des textes
n’est pas tout, et tindépendance entière du jugement a son importance. Les textes sont connus et étudiés depuis longtemps, mais la critique est à peine dégagée de la foi dont ces textes sont les plus anciens documents. Les aborder sans aucun intérêt théologique ou polémiqua est sans doute une condition indispensable pour les bien entendre au point de vue de l’histoire. Or cette condition peut encore, à t heure actuelle, passer pour une grande nouveauté.,